un nuage
des nuages et des montagnes des bâtiments écroulés le 06 février 2023 à 01h07, un tremblement de terre frappe la Turquie et la Syrie. Pendant ce temps, à Paris, Madeleine dort tranquillement. À 10h24, un deuxième séisme frappe. Je suis en cours, j'ai un peu faim. Des milliers de gens meurent. Des vies sont brisées. Et moi j'ai faim.
je n'arrive pas à imaginer ce que ça fait de vivre ça... une rue et des bâtiments se fissurent les fissurent empirent toute la rue et les bâtiments se dégradent la scène est en ruines
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Environ 51000 décès. Ça ne compte pas les blessés. Je n'arrive pas à me représenter ce que ça fait. C'est trop énorme. cinquante et un mille CINQUANTE ET UN MILLE 51.000 MORTS
Alors que même un seul mort, c'est énorme. Une personne, c'est très très grand. On a du mal à se représener à quel point. Juste 1 personne, c'est notamment 1 nom, 1 adresse, 1 date de naissance, 1 travail, des études, des passions, des affaires, des amis, des collègues, 1 famille, 1 t-shirt préféré, des pulls tricotés qui grattent, des caries, 1 accent, des tics de langage, des avis, 1 pointure, 1 film favori, 1 plat préféré, des évals râtées, 1 taille, 1 corps, des rêves, des envies, des peurs, des cauchemars, Des années de souvenirs, de rires, de pleurs, d'émotions. Chaque personne a vécu chaque instant de sa vie. Pourtant, on a du mal à imaginer que la vie d'un inconnu soit si riche. Comme si les inconnus étaient des personnages de fond, programmés pour meubler différents lieux publics. La vie d'un inconnu est infiniment riche, au moins aussi riche que notre propre vie. On a déjà du mal à se le représenter. 2 personnes, c'est difficilé. C'est presque comme si la deuxième était à moitié prix.
10 persnnes ? 50 personnes ? 100 personnes ? C'est déjà juste un groupe. Beaucoup de monde. Entre 58 et 59 personnes... Quelle différence ? Alors comment se représenter une vie entière 51000 fois ? dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique dessin simple d'une personne générique Voilà, ça c'était 50 personnes. Il faut les multiplier par mille pour s'approcher du nombre de morts dans cette catastrophe. Les blessés et autres victimes ne sont même pas comptés dans ce nombre. Ce n'est pas parce que les médias arrêtent de parler d'un sujet que les victimes ne souffrent plus.